L'Aubrac

L'Aubrac




L'Aubrac est un haut plateau volcanique et granitique situé au centre-sud du Massif central.
L'Aubrac est une étape importante sur la Via Podiensis, l'un des 4 chemins qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle. La via podiensis (ou route du Puy) part de cette localité et passe par Conques après être passée sur l'Aubrac. Cette route coïncide avec le GR 65 et est très fréquentée par les pèlerins à la belle saison..



Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle ou sur la Via Agrippa ou bien tout simplement au hasard des chemins, vous découvrirez nombre de ponts, four à pains, fontaines, croix, ferradous, lavoirs, burons qui constituent le petit patrimoine de l'Aubrac.

A ne pas manquer



Sur une extrémité du plateau, le bourg de Laguiole est célèbre pour ses couteaux et incontournable pour se pourvoir en fromage (fourme et tomme fraîche au lait cru de vache).

Deux églises remarquables à visiter : celle de Nasbinals, du xiie siècle, de style roman auvergnat et celle de saint-Urcize avec son clocher à peigne et son déambulatoire unique en haute Auvergne.

L'endroit se prête à la cueillette en pleine saison... En particulier celle du thé d'Aubrac, consommé en tisane.

La région compte deux stations thermales d'importance notable: la Chaldette et Chaudes-Aigues dont les eaux, à la source du Par, atteignent la température record de 82°C (utilisées entre autres pour le chauffage de la ville).


Quatre lacs d'origine glaciaire sont accessibles depuis la route D52 qui va de Nasbinals à Saint-Germain-du-Teil (appelée localement la route des lacs) : lac des Salhiens (le ruisseau qui s'en échappe forme la cascade du Déroc), lac de Souverols (le plus petit), lac de Saint-Andéol (le plus grand et le plus chargé d'histoire), lac de Born (le plus sauvage et le plus haut en altitude). Plusieurs sommets peuvent être gravis sans difficulté

« Une attraction sans violence, mais difficilement résistible me ramène d’année en année, encore et encore, vers les hautes surfaces nues, basaltes ou calcaires du centre et du sud du massif : l’Aubrac, le Cézallier, les planèzes, les causses. Tout ce qui subsiste d’intégralement exotique dans le paysage français me semble toujours se cantonner là : c’est comme un morceau de continent chauve et brusquement exondé qui ferait surface au-dessus des sempiternelles campagnes bocagères qui sont la banalité de notre terroir. Tonsures sacramentelles, austères, dans notre chevelu arborescent si continu, images d’un dépouillement presque spiritualisé du paysage, qui mêlent indissolublement, à l’usage du promeneur, sentiment d’altitude et sentiment d’élévation. »

— Julien Gracq, Aubrac